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Je ne me suis jamais véritablement intéressée aux sectes.
Pour moi une secte c'est juste une religion non reconnue par l'état.
Ces trois soeurs racontent leur enfance désastreuse.
Le mot "injuste" revient souvent.
Ce fut assurément le mot qui a le plus résumé mon enfance aussi,
alors je les comprends très bien.
C'est même beau de constater que la volonté de justice est comme inné.
Instinctivement on rejette le mode d'éducation au sein de cette secte.
Mais après, le livre refermé
il faut se demander "Et nous ?"
Oui c'est facile de voir ce qui ne va pas chez les autres
puisque c'est ce qui différencie chez eux de chez nous,
mais il faut se poser les mêmes questions que ces 3 sœurs
à savoir :
- En quoi c'est juste ?
- Pourquoi doit-on obéir à la volonté de l'autre ?
- Cette volonté est bonne pour qui ?
On est comme elles, tous exactement comme elles.
On a été éduqué avec l'idée du mal et du bien.
Mettre les doigts dans la purée c'est mal.
Il y a pourtant des peuples dits civilisés qui mangent avec les doigts.
Donc chez eux c'est bien.
Manger des animaux c'est bien.
A l'école on apprend les USA et la CEE
comme si l'Asie n'existait pas.
Alors le végétarisme si pratiqué, si ancien
est gommé de la surface du monde.
Pour eux manger des animaux c'est mal.
Il y aurait bien d'autres exemples à prendre.
Naître dans une secte c'est vivre en vase de verre clos.
Autour il y a le système des gens à sauver car parasités par le démon.
Vivre hors d'une secte c'est vivre en vase opaque clos
puisque c'est
sans avoir conscience que notre éducation
nous rend aveugle et sourd.
N'est-ce pas pire ?
Parce que eux savent qu'il y a un autre monde
alors que pour nous il n'y en a pas.
Autre point commun à tous les enfants du monde :
le lien aux parents.
Dire "je t'aime papa, mais tu as tord"
"je t'aime maman, mais tu ais mauvaise pour moi"
c'est le prix de la liberté
mais c'est tellement ressenti comme une amputation
que c'est le pas le plus difficile à faire.
Ces trois femmes l'ont faite :
Admiration.
Lire ce livre est une bonne chose à double titre.
1) L'acheter aide l'association qu'elles ont créé en Angleterre
pour aider les enfants à sortir des sectes.
2) C'est une base pour démarrer une recherche d’endoctrinement personnel. Il n'est jamais tord tard pour s'ouvrir à la liberté.
2 commentaires -
Pour les fidèles,
voici le livre qui est tombé dans la piscine des oiseaux.
Comme je l'ai déjà noté Grangé est pour moi
un très très grand écrivain.
Son histoire en 2 tomes m'avait mise mal-à-l'aise
aussi,
c'est avec une légère crainte que j'ai ouvert ce livre
soit le seul Grangé qui me manquait.
Dès le début on comprend que l'on va avoir droit
à un petit voyage au Japon.
Japon qui y est décrit plaisamment
(ok j'en ignore tout)
et non de façon débile comme par Marx
où le super mec hyper dangereux japonais
est toujours accompagné par ses deux cochons
qui mangent les gens qu'il tuent.
Ce livre me réconcilie totalement avec Grangé.
Kaïken est peut-être même celui
que je pourrai classer n°1.
Bref,
fan je suis - fan je demeure.
J'aurai le suivant.
Quand on aime , on additionne.
On dit "merci et encore".
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Pour la période de la fin d'année
je désirai une œuvre bien longue,
histoire de demeurer avec les mêmes personnages
tout le temps des fêtes.
683 pages + 793 + 796 + 826 = L'idéal.
L'histoire commence fin des années 1800
ce qui me ravit.
De la nature - pas de ville.
Des animaux - pas d'écran.
L'écriture glisse toute seule,
les pages s'additionnent sans effort.
Un point m'agace un peu. L'ouvrage a un côté "arlequin".
La fille principale est d'une beauté à tomber,
tous les hommes en sont fous
et
bien que dite impressionnante par sa force, son courage
à la moindre contrariété,
elle pleure.
Enfin bon,
c'est un détail,
les 4 livres passent vite et bien.
Je voulais une histoire pour les fêtes, je l'ai eu.
Merci Marie-Bernadette Dupuy.
Je me suis dit : recommence pour l'été.
806 + 976 + 666 pages.
Je n'ai jamais vu un truc pareil.
C'est affligeant.
Je me retrouve dans la même histoire.
Ok on s'est décalé de 3 ou 400 km,
les personnages n'ont plus les mêmes noms
mais c'est la même chose.
Pour faire un gâteau il faut du sucre, de la farine, des oeufs.
Et bien pour Dupuy
pour faire une histoire il faut :
un violeur, un riche très méchant, une pauvre beauté absolue,
un gros chien spécial, une mère morte,
un père bon mais incompétent, un délinquant...
Cela me fait penser aux playmobils.
Tu as toute ta collection dans ta boite
et tu vas tous les utiliser pour ta création.
Une fois tu vas dire que c'est une petite ferme,
une autre fois une famille qui erre sur les routes,
encore une autre fois ils seront tous des prisonniers.
JAMAIS
je n'ai constaté aussi peu d'imagination chez un auteur.
Ah ok elle en noircit des pages,
mais elle tourne en boucle autour de ses 15 même idées.
Il y a des descriptions, des réflexions identiques.
Franchement cela vaudrait le coup d'étudier les 2 séries à la loupe
pour relever les points communs.
AFFLIGEANT.
Je n'ai pas encore commencé le 3ème de la série Angelina
mais j'ai déjà plusieurs certitudes sur ce qui va s'y vivre.
Il me suffit de regarder ce qu'il reste dans la boite des playmobils
si je puis dire.
Conclusion :
Vous avez un plâtre, vous voulez une lecture pour supporter l'immobilité :
oui ok lisez Dupuy.
Entrez dans le passé, la vie à la campagne avant le désastre de la première guerre mondiale.
Mais ensuite si vous vous re-cassez une patte,
achetez vous un puzzle de 2000 pièces,
enfin si vous avez une grande table et zéro chat,
sinon tricotez un pull pour adulte.
A moins que vous ne soyez fan des constances littéraires.
9 commentaires -
" La structure actuelle de la nosographie des TED ne peut être considérée comme définitive, loin s'en faut. Elle associe de manière arbitraire trois troubles neurodéveloppementaux, dont l'un est bifide : l'autisme et l'Asperger d'un côté, le Rett d'un autre, et le trouble désintégratif d'un troisième."
Cette phrase résume le livre :
on ne sait pas, mais va en discuter tout de même.
Sur un forum d'Asperger une femme affirmait que ce livre était
le Graal des Asperger,
aussi j'ai dépensé 30€ pour l'avoir.
Franchement je le déteste.
Il n'explique qu'une chose :
il y a autant de version que de psychiatre.
Personne ne pense pareil, ne classe pareil.
Du très gros n'importe quoi.
Et le plus insultant vient à la fin du livre.
Il y est dit que beaucoup d'Asperger utilisent le net pour expliquer
ce que c'est qu'être Asperger,
mais que les mots dits ne peuvent être pris en compte
vu qu'ils sortent de la bouche d'un Asperger.
Bref c'est comme si mon véto disait que Anton
ne peut pas savoir
où il a mal , ce qu'il voit,
où que sais-je encore
vu qu'il n'est pas un humain normal.
Il y est même noté que les prouesses des Asperger sont dénaturant.
Bref surtout rester dans la norme.
Le gosse fait le puzzle en 6 heures, c'est normal,
son frère Asperger le fait en 30 minutes : défaut.
Ce livre ne m'a rien appris,
il m'a juste confirmée que les spy ne savent que réduire les humains.
2 commentaires -
24 septembre 2017
je sauve Courtoisie.
21 janvier 1966
Denis sauve Toby Jug.
Tout pareil ?
Oh que non pas tout pareil, oh là là non.
99% des gens qui sauvent des animaux
n'auraient jamais fait ce qu'il a fait.
Jamais.
Ce type est un héros.
Dans le livre 1
Denis raconte l'année 1966 qu'il a vécu avec Toby Jug
pour nous monter comme
ce chat est exceptionnel.
Raté :
Tout au loin des pages je découvre
un chat libre de lui qui
partage sa vie avec un homme exceptionnel.
Oui Denis O'Connor est un très grand Monsieur.
Très très grand.
Un moment dans le livre il va avec Toby Jug au
lac de Bodam.
Bodam = Beau d'âme pour mon oreille.
J'ai vraiment fait un arrêt sur ce mot.
Et bien ce Monsieur est beau d'âme
et il a un chat à grande âme.
Dans le second livre
on vit l'année 1969
avec eux.
Il y a un troisième livre
qui raconte les 4 chats de la vie de Denis.
Je puis vous dire que ce livre fera un jour parti de ma collection
comme mon troisième galgo se nommera Bodam.
( Le 2ème c'est Prestance).
J'ajoute :
Acheter ce livre (le premier - le bleu).
Pour une demi page à la fin du livre,
vous qui avez aimé un chat et le pleurer encore,
acheter ce livre.
Moi j'ai ma Yanoul,
mais vous les sourds et aveugles :
acheter ce livre.
Même si vous ne lisez jamais,
lisez celui-là.
12 commentaires -
Il y a des auteurs que l'on n'aime pas,
il y en a d'autres que l'on recherche,
il y a aussi ceux qui nous ont fait devenir lecteur
et
pour moi
en plus
il y avait Jean Christophe Grangé.
Grangé c'est le seul type dont le talent
me fait arrêter d'écrire
tant je le trouve géant.
Ces livres sont bien plus que des mots additionnés
pour former une histoire.
Ces livres témoignent d'un immense travail de recherche.
Un jour je l'avais entendu dire :
" Quand je commence la phase rédactionnelle,
mon livre est fini".
Je le comprends très bien.
C'est un peu comme quand je reviens d'Alsace ou de Belgique,
quand je rentre en Bretagne,
je suis chez moi
bien qu'il me reste 150km.
Donc c'est avec délice que j'ai entamé ce roman en 2 volumes
( ~900 & 800 pages).
Et BOOM
Grangé est tombé de son piédestal.
Une parti de l'histoire se passe à Locquirec, sur l'île de Bréhat
et derrière Brest.
1)
Il pleut tellement en Bretagne que même les flics ont un ciré jaune.
2)
Pour se noyer dans la masse, il ne fume plus de "vraies" cigarettes, mais passe au tabacs et feuilles à rouler.
3)
En parlant de rouler,
il roule sur une autoroute
et s'arrête même dans une station d'autoroute avant le péage,
avant Rennes.
4)
Et quand il ne roule pas, il court Locquirec / Brest en 10 min.
Je suis dégoutée.
Nos gendarmes sont en bleus,
comme l'est souvent le ciel.
Le breton est passé au vapotage pareillement au reste des Français
et il fume assurément autant de "vraies" cigarettes qu'eux.
Il n'y a ni autoroute ni péage en Bretagne.
Et Locquirec / Brest
même en voiture et le moindre respecter les limitations de vitesse
se fait en bien plus de 30 minutes.
Bref
tout le temps du livre (des livres)
je me suis demandé "qu'est-ce que est vrai ?"
autrement dit : belle pollution en arrière plan du cerveau.
Bien sur un roman c'est une histoire inventée
mais sur un fond de vérité.
Les rues, les décors, les paysages,
la trame historique...
Et aussi les faits scientifiques.
J'ai toujours admiré Grangé
car j'ai cru qu'il s'appuyait sur des faits.
Mais quand je découvre qu'il construit une autoroute en Bretagne
alors je me dis que son Congo ne ressemble peut-être pas plus au Congo
que l'Australie au Canada.
Et ça c'est grave
car il raconte des choses sur les guerres entre Hutus et Tutsis
qu'il veut faire passer pour fait historique.
Bref je ne sais quoi pensé.
Mon grand malaise a demeuré.
4 commentaires -
Thierry Marx, je l'ai entendu parlé dans une émission de radio.
Sa philosophie de vie m'a vraiment séduite
aussi j'ai acheté son livre.
Il en avait très peu parlé durant l'heure d'émission.
Je savais juste qu'il y était question de cuisine (son métier premier)
et
du Japon (pays où il a ouvert des restaurants).
A la fin du livre il y a sa recette de la blanquette de veau.
Si il m'en avait proposé une assiette, je lui aurais répondu
" Merci mais non ".
Son livre, maintenant lu,
si on me le proposait,
je répondrai pareillement " Merci mais non ".
Rien ne m'a séduit dedans.
Je n'aime pas le fric français.
Je n'aime pas plus le vieux mafieux japonais.
Et idem pour le cuisinier.
Et je ne vous parle même pas du gugus qui va chez son docteur
avec ses cochons tenus en laisse.
En fait de ce livre je ne retiendrai qu'une chose.
Au Japon on ne dit pas " Je suis rentrée à 2 heures du matin "
mais
" Je suis rentrée à 26 heures ".
J'aime ce mode de comptage.
La recette de cuisine en fin de livre
m'a remis en mémoire
un autre livre qui lui aussi finit par des recettes.
Ce livre là, je l'aime.
L'histoire y est très simple :
Noël approche, une journaliste (USA) veut faire un article différent. Elle va rencontrer une émigrée pour que celle-là lui parle d'un noël de son enfance dans son pays d'origine.
Nous voilà transportés en Allemagne au temps de SS.
Pas une seconde le Japon, les japonnais du premier livre n'ont éveillé en moi une émotion,
alors que cette famille allemande m'a énormément touchée.
Alors je le dis : je retire les étoiles au chef et je les offre à la pâtissière.
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