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Des scientifiques passent leurs journées à mettre des animaux dans des situations qu'ils ne rencontreraient jamais si ils vivaient en dehors des laboratoires de recherche, afin de ne plus pouvoir nier leur intelligence.
Hier ou avant hier 6 animaux humains totalement libres d'eux se sont retrouver dans une situation particulière.
Question : L'homo sapiens est-il un animal intelligent au regard du comportement de ces 6 sujets ?
Voilà la scène :
6 individus armés entrent dans un magasin et annoncent qu'ils veullent la caisse. Le vendeur leur fait remarquer qu'il est 15h. A une heure aussi tôt, la caisse est nettement moins pleine qu'en fin de journée. Il les invite à revenir à 18h30, là au moins, il y aura de l'argent à voler.
Les 6 individus jugent l'argument intéressant et décident de partir les mains vides afin qu'elles soient plus pleines ultérieurement.
A 17H30 ils reviennent donc, et brandissent leurs armes en exigeant la caisse.
Le vendeur qui a prévenu la police et qui l'attend pour 18H30, leur signale qu'il n'est pas 18H30. Il les invitent à s'acheter une monte. 17H30 n'est pas 18H30. Les 6 hommes s'excusent et repartent.
A 18H30 ils reviennent pour leur cambriolage. Ils n'auront pas un sous mais une invitation à dormir au commissariat.
Question : Peut-on qualifier l'animal humain intelligent au regard de ces faits ?
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Les études menées sur le lien entre cruauté
à l'égard des animaux et violence familiale
montrent que les mauvais traitements vis-à-vis
des animaux sont très répondus dans les familles
sujettes à la violence conjugale. L'examen de la
façon dont ces enfants vivent leur exposition à
ces actes de cruauté et sont impliqués dans ces
incidents violents à l'endroit des animaux peut
aider à nous faire mieux comprendre les racines
communes aux violences commises sur les
humains et sur les animaux non humains.
Les enfants qui sont exposés aux mauvais
traitements infligés à des animaux ont plus
de chance de faire preuve de cruauté à leur
égard et de violence envers des personnes
à l'âge adulte.
Shelby Elaine McDonald
Professeur USA
Pour les manchots, les sites d'accouplement
ne sont pas interchangeables.
Cette fidélité est apparue dans toute sa force vers
la fin des années 1980, lorque le propriétaire
d'une maison située sur la baie a fait construire
une digue au bout de son jardin. A leur retour, les
manchots pygmées qui nichaient sous sa maison
ont constaté que l'accès à leurs terriers leur était
bloqué. Ils n'ont pas renoncé pour autant ! Même
si un terrier n'a pas encore été utilisé une année,
un manchot pygmée sait où il s'est accouplé la
dernière fois et, dans la plupart des cas, il tente
d'y revenir. Une fois la digue bâtie, les habitants
de l'endroit ont raconté que les manchots se
sont posés plus loin sur le rivage, ont trouvé une
petite plage, ont gravi une volée de marches - ce
qui n'est pas une mince affaire pour eux - pour
gagner la rue, puis ont redescendu des marches
afin d'arriver sous la maison dont ils avaient été
évincés si inélégamment.
Thom van Dooren
Maître de conférences Australie
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Le sommeil est un état naturel, spontané qui fait parti
de nos fonctions biologiques, donc il est obligatoire.
Tous les animaux dorment.
Chaque espèce présente des stratégies, des modes de sommeil
qui leur sont propres. Les différences sont bien plus liés à leurs
conditions de vie qu'à leur espèce.
Par exemple les éléphants ne dorment que 2 heures par jour.
Le sommeil joue beaucoup dans l'intégration de l'information,
dans la faculté de compréhension.
La mémoire de l'éléphant et pourtant il ne dort que 2h/jr.
Les dauphins ne dorment que d'un seul œil.
Un cerveau c'est deux hémisphères.
Les dauphins dorment une fois d'un hémisphère, la fois suivante
du second. Ils alternent. Du coup ils dorment avec un oeil fermé
et un ouvert. Ce sont des mammifères donc ils ne savent que
respirer l'oxygène de l'air. Ils doivent nager, remonter à la surface
très régulièrement. Ils leur seraient donc impossible de se poser
au fond de l'eau pour dormir 3 heures.
De plus ils doivent lutter contre les courants, repérer les
prédateurs potentiels, donc ils doivent demeurer 24H/24
réveiller. Voilà pourquoi ils ont un cerveau qui sait se diviser.
Un cerveau qui dort est un cerveau qui réduit son activité.
Les fourmis, les abeilles, oui elles aussi dorment.
Tout le monde dort.
Les koalas dorment 22 heures par jour.
Les chats dorment 16 heures par jour.
Un bébé humain a besoin aussi de 16 heures de sommeil
par jour.
Un chien dort 12 - 13 heures par jour.
Ce sont des adaptations qui proviennent des modes de vie ancestrales.
Le chat descendent des chats sauvages qui étaient des
prédateurs. Les prédateurs n'ont pas besoin d'être éveillés
tout le temps. Ils ont besoin d'être éveillés pour la chasse.
Ensuite ils se reposent.
Le cheval et la girafe dorment debout.
Un cheval dort 2 voir 3 ou 4 heures pas plus.
Idem pour la girafe.
Ils peuvent se coucher mais ils peuvent dormir debout
c'est-à-dire qu'ils savent atteindre ce que l'on nomme
le sommeil paradoxal, en demeurant debout.
Les ongulés ont la capacité de bloquer la rotule de leur genoux
pour ne pas tomber durant leur sommeil. Ils deviennent pareil à
des tabourets avec leur 4 pieds bien stables et fixes.
Ils n'ont plus d'effort à faire pour demeurer figées sur place.
Dormir ne veut pas dire s'allonger et rêver.
Dormir c'est permettre au cerveau d'atteindre l'état d'inactivité
nécessaire pour se régénérer.
On peut avoir des phases très très rapide de sommeil,
style 1 à 2 minutes.
ça c'est un sommeil.
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Un petit mammifère abandonné cesse d'explorer,
il augmente ses activités orientées sur son propre
corps, dès qu'il est privé de la présence sécurisante
d'une figure familière. Désormais, il réagira à la
moindre émotion par une auto-agression. Cet être
vivant totalement sain va tomber malade de la
privation d'altérité.
Ces observations, mille fois constatées, éclairent un
problème philosophique : quand on a besoin d'un autre
pour devenir soi-même, on peut tomber malade de la
privation de cet autre.
La neuro-imagerie animale et humaine photographie
les altérations cérébrales provoquées par une telle
privation affective. Le lobe préfrontal peu stimulé
diminue son arborisation synaptique qui paraît ainsi
atrophiée. Tandis que les cellules du système limbique
de la mémoire et des émotions sont éclatées à cause de
l'excès de cortisol que le petit sécrète en abondance
puisque, insécurisé par son isolement, toute information
devient pour lui une agression.
La période sensible du poussin ne dure que quelques
heures, à cause de son développement extrêmement
rapide.
Chez le chien, ce moment où il peut s'attacher à toute
figure qui l'entoure et le sécurise dure plusieurs semaines.
Le chiot peut ainsi prendre la double empreinte, celle de son
espèce avec sa mère et celle des humains qui l'adoptent.
Mais lorsqu'il est isolé, souvent pur des raisons commerciales,
au cours des premières semaines, son développement altéré
provoque des troubles de la socialisation avec la famille
humaine qui l'adopte.
Chez les primates non humains, la période sensible dure
plusieurs mois, ce qui, en cas de malheur, rend les troubles
résiliables, à condition de proposer au petit une niche
affective de substitution.
Nous, êtres humains, pouvons souffrir deux fois : une
première fois dans le réel quand nous sommes abandonnés
et que notre niche affective s'appauvrit au point de ne plus
stimuler notre cerveau, comme chez les animaux ; Et une
deuxième fois, dans notre monde de représentations verbales,
quand nous faisons le récit de ce qui nous est arrivé et que nous
nous demandons quel crime nous avons dû commettre pour
être ainsi puni. La parole qui crée le monde humain de
l'artifice n'est pas toujours une bonne affaire, elle peut
nous faire souffrir une deuxième fois, autant qu'elle peut
nous réparer.
Boris Cyrulnik
neurologue, psychiatre & éthologue.
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Je ne sais vous, mais moi ordinairement
je ne suis pas fan des livres ayant reçus un prix.
J'aurai dû m'en rappeler.
J'ouvre le livre et CHOC :
Ni point, ni majuscule.
Je suis allée à la fin, me disant qu'il y avait
au moins le point final, mais non.
"Bon" me suis-je dit "tout a une raison d'être,
lis et tu comprendras".
Et bien non, vraiment non je n'ai pas compris
la raison de l'absence des points, des majuscules.
Je n'ai pas plus compris ce qui l'avait fait recevoir
le prix Renaudot.
Et je n'ai même pas compris la raison de l'histoire.
Bref si vous éprouvez l'envie de l'acheter
ne m'en rejeter pas la responsabilité.
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Les cactus vivent dans des milieux très ensoleillés,
chaud et sec.
La contrainte principale que va rencontrer la plante
c'est l'eau. Se procurer de l'eau et ne pas en perdre trop.
Les cactus ont résolu le problème en se transformant
en "plante chameau". Elles mettent en réserve l'eau
lorsqu'elle tombe. La moindre goutte de pluie est
capturée par le cactus, et l'eau est mise en réserve
à l'intérieur de ses tiges qui de ce fait enflent, prennent
des formes cylindriques, sphériques.
Ce sont les plantes dites grasses, les succulentes.
Succulente ne veut pas dire qu'elles sont bonnes
à manger, cela veut dire qu'elles sont pleines
de sucs, c'est-à-dire un espèce de gel formé de sucre
dans lequel l'eau s'imbibe, comme dans une éponge.
Donc elles mettent l'eau en réserve pour survivre
en période de sécheresse.
Mais ce n'est pas tout.
Dans la forme des cactus et des succulentes on peut
voir des adaptations. Ces plantes ont souvent des
crêtes. Ces crêtes permettent de faire de l'ombre
à d'autres parties de la plante.
Et il y a encore plus.
Ces plantes là fonctionnent à l'envers des autres.
Une plante "normale" ouvre ses orifices (= les stomates)
pour respirer, pour capturer les gaz de l'air. Elle les
ouvre dans la journée, quand il y a de la lumière.
Chez les cactus, c'est l'inverse. La plante ferme ses
stomates pendant le jour et elle ne les ouvre que la nuit.
Fermer le jour cela permet de ne pas perdre son eau,
donc de résister à la déshydratation. Mais ouvre la nuit
ne permet pas de réaliser la photosynthèse, soit de fixer
le dioxyde de carbone qu'elle prélève dans l'air.
Il y a donc tout un système qui s'est mis en place dans
les cactus où en fait, la nuit elle ouvre les orifices et stocke
le dioxyde de carbone dans leurs tissus sur une molécule
et le jour elle referme les orifices, et la lumière étant présente,
elle relâche le dioxyde de carbone dans leur tissus et là elle
fait sa photosynthèse normalement.
En résumé il y a deux actions différées dans le temps.
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