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5 & 6 - Mes lectures.
Il y a des auteurs que l'on n'aime pas,
il y en a d'autres que l'on recherche,
il y a aussi ceux qui nous ont fait devenir lecteur
et
pour moi
en plus
il y avait Jean Christophe Grangé.
Grangé c'est le seul type dont le talent
me fait arrêter d'écrire
tant je le trouve géant.
Ces livres sont bien plus que des mots additionnés
pour former une histoire.
Ces livres témoignent d'un immense travail de recherche.
Un jour je l'avais entendu dire :
" Quand je commence la phase rédactionnelle,
mon livre est fini".
Je le comprends très bien.
C'est un peu comme quand je reviens d'Alsace ou de Belgique,
quand je rentre en Bretagne,
je suis chez moi
bien qu'il me reste 150km.
Donc c'est avec délice que j'ai entamé ce roman en 2 volumes
( ~900 & 800 pages).
Et BOOM
Grangé est tombé de son piédestal.
Une parti de l'histoire se passe à Locquirec, sur l'île de Bréhat
et derrière Brest.
1)
Il pleut tellement en Bretagne que même les flics ont un ciré jaune.
2)
Pour se noyer dans la masse, il ne fume plus de "vraies" cigarettes, mais passe au tabacs et feuilles à rouler.
3)
En parlant de rouler,
il roule sur une autoroute
et s'arrête même dans une station d'autoroute avant le péage,
avant Rennes.
4)
Et quand il ne roule pas, il court Locquirec / Brest en 10 min.
Je suis dégoutée.
Nos gendarmes sont en bleus,
comme l'est souvent le ciel.
Le breton est passé au vapotage pareillement au reste des Français
et il fume assurément autant de "vraies" cigarettes qu'eux.
Il n'y a ni autoroute ni péage en Bretagne.
Et Locquirec / Brest
même en voiture et le moindre respecter les limitations de vitesse
se fait en bien plus de 30 minutes.
Bref
tout le temps du livre (des livres)
je me suis demandé "qu'est-ce que est vrai ?"
autrement dit : belle pollution en arrière plan du cerveau.
Bien sur un roman c'est une histoire inventée
mais sur un fond de vérité.
Les rues, les décors, les paysages,
la trame historique...
Et aussi les faits scientifiques.
J'ai toujours admiré Grangé
car j'ai cru qu'il s'appuyait sur des faits.
Mais quand je découvre qu'il construit une autoroute en Bretagne
alors je me dis que son Congo ne ressemble peut-être pas plus au Congo
que l'Australie au Canada.
Et ça c'est grave
car il raconte des choses sur les guerres entre Hutus et Tutsis
qu'il veut faire passer pour fait historique.
Bref je ne sais quoi pensé.
Mon grand malaise a demeuré.
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Commentaires
Je te comprends .Quand on aime un auteur , on lui fait confiance et on espère que ses détails soient justes. Mais une fois constaté , on peut toujours l'aimer pour la construction de son roman et arriver à faire abstraction de ce détail .
Belle soirée Sereine
Je n'avais pas vu cet article
probablement à cause de ma pause, et je l'ai loupé.
Ah oui, quand même !!!
Il raconte donc des salades comme on dit en bas
(le sud, plus exactement à Narbonne ^-^)C'est bien dommage je trouve.
Idem, perso je ne lui ferais plus du tout confiance.
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Ah oui je te comprends. Fort dommage car comme toi à la base j'apprécie cet auteur.
grr ... un loupé ?
J'ai envie de l'aimer encore . J'ai tous ces romans. Je suis en retard d'un ... celui qui est tombé dans la piscine des oiseaux. Je le lirai dans quelques mois, quand j'aurai "oublié", pour le lire sans apriori.