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    Le jour de mon emménagement ici, à aucun moment je n'aurai imaginé le trimestre que je viens de vivre. A aucun moment. J'imaginais ma routine d'avant en un autre décor, avec Solange en plus. J'avais tout faux.

     

    Si j'avais rencontré une voyante qui m'aurait dit que j'allais quitter mon appartement pour une maison que je partagerai avec une colocataire qui m'était encore inconnue, que la première chose que je ferai comme décoration intérieur allait être d'ajouter deux grands arbres à chats dans le salon, qu'ensuite et ce très rapidement, j'allais clôturer mon espace pelouse pour mes futures oies et mes poules pondeuses, jamais je ne l'aurais crue. Et pourtant c'est exactement ce que j'ai vécu.

     

    Quel trimestre !

     

    Et maintenant me voilà maman.

     

    Quel trimestre ! Quelle journée de clôture si je puis dite.

     

     

     

    Je me suis levée pour recevoir Lukasz, juste Lukasz. J'étais prévenue, il venait seulement pour poser les deux petits portails : celui entre chez Solange et chez moi, devant l'endroit où je gare ma voiture et celui qui empêchera les oies et poules d'entrer sur la terrasse. Il avait dit qu'il passerait tôt, vers 8h30. Il devait aussi déposer les plaques de grillage qui longeraient la terrasse. Leurs poteaux les attendent depuis les derniers travaux. Après aujourd'hui il ne devait donc rester qu'un ultime jour.

     

    Bien sûr il y avait aussi à gérer le problème du logement des volailles que Samuel avait affirmé prendre en charge. Plus de Samuel induisait plus de logement. Mais tout bien pesé, je trouvais que c'était très bien. L'idée d'avoir poules et oies me chamboulent. Je veux ce que je ne veux pas. Sauver 4 petites vies c'est bien, mais je n'arrive pas à m'imaginer m'en occuper. Je suis de ceux qui affirment aimer les animaux mais qui n'en ont jamais approché. C'est assez paradoxale, je le réalise. Si je les aimais vraiment, pourquoi ne suis-je pas plus excitée que ça d'en avoir pour amis ? Pourquoi il y a en moi un énorme frein ? A Bénédicte hier encore, via mail, je me suis justifiée en affichant mon côté stade : je n'aime pas les changements. Si je me voulais honnête, je reconnaitrais qu'il y a autre chose. Mais quoi ?

     

    Plus de Samuel, plus de logement.

    Plus de logement, plus de volatils.

    Ce matin je me suis levée pour Lukasz seul avec le sentiment que tout était très bien.

     

    En petit déjeunant, avec Geaidydy sur les genoux, j'ai regardé sur internet la période propice pour planter des pieds de vignes. J'avais déjà convertie la clôture basse entre la terrasse et la pelouse en support pour ma future vigne. Avoir des raisins m'enchantent bien plus que d'avoir des oeufs. J'avoue.

     

    Les végétaux me font moins peur que les animaux. Pourquoi je milite pour le respect animal et non pour le respect  végétal ?

     

    J'en étais à mes interrogations philosophiques quand j'ai entendu la voiture de Lukasz. Enfin c'est ce que je croyais. Première erreur. Ce fut le début d'une journée où rien ne s'est passé comme je l'avais imaginé et comme cela avait été prévu.

     

    Samuel s'est présenté, tout sourire, à 8h15. Il avait les pondoirs. Je ne savais même pas qu'il devait les faire, je ne savais même pas qu'il avait pris les dimensions de l'espace sous l'escalier extérieur. Oui il avait dit qu'il s'occuperait du logement mais je ne pensais pas qu'il y travaillait déjà. Et logement ne signifiait pas pondoirs. J'ai donc découvert qu'il avait tout mesuré puis tout découpé, façonné chez lui. Ce matin il venait assembler l'ensemble : Pondoirs, cloisons et portes.

     

    Il a été charmant. Nous avons fait comme si la dernière rencontre n'avait pas existé. Je n'ai pas abordé le sujet de sa peau mais ce fut plus fort que moi, mon regard s'est arrêté sur la forme de son pull, sur ses poignets, son cou. Col roulé, manches longues. Sa coupe de cheveux ne dégage pas sa nuque, il arbore une coiffure assez longue pour un homme. Jusqu'alors je ne le relevais pas mais aujourd'hui je me suis demandé si ceci explique cela. Tout a son projet, Samuel n'a pas vu que je le détaillais. C'est heureux.

     

    Lukasz est arrivé peu après. Il n'a pas été surpris de découvrir Samuel, au contraire, il avait dans son fourgon des pièces pour le logement des volatiles. Comment disent-ils déjà ? Voilà que j'ai encore oublié le mot. Disons que Samuel avait les parties en bois et Lukasz celles en métal. Enfin, est-ce du métal ? De l'alu ? L'alu c'est du métal ? Un clou, un truc pour fermer en quoi est-ce fait ? C'est terrible la misère de mon vocabulaire. Je ne sais même pas comment s'appelle le machin en deux parties qui permet d'ouvrir et fermer une porte. Un loquet ? Non. Enfin peu importe. Ils n'ont pas voulu de moi, et c'est très bien ainsi. Je ne suis pas une manuelle.

     

    Ils s'entendent vraiment bien ces deux là. On a l'impression qu'ils sont associés depuis toujours.

     

    Lukasz avait dit vouloir venir de bonne heure pour avoir fini avant midi. J'avais compris qu'il avait un rendez-vous ailleurs ensuite. Je n'avais pas prévu qu'il resterait manger. Quand j'ai vu Marie-Pierre et Solange entrer dans la maison, je n'ai pas compris. Elles avaient les bras chargés, très chargés. Elles arrivaient avec le repas, tout le repas, bouteilles comprises. L'exclue cette fois ce n'était pas Solange mais moi. Tout le monde était dans la confidence sauf moi. Voir Solange et Marie Pierre ce fut encore plus un choc que de voir Samuel et ses deux nids de poules.

     

    Elles ont débarqué vers onze heures et demi. Les garçons venaient de passer leur matinée à construire le poulailler. Nous sommes allées les rejoindre.

     

    Jamais je n'aurais imaginé que j'aurai pu en être à ce point, émue.

     

    Quand nous sommes arrivées toutes les trois pour dire aux hommes que le repas allait être servi, quand j'ai vu les murs en lambris, les deux fenêtres, la porte haute pour moi, la mini porte pour les poules, la moyenne pour les oies, mes yeux ont piqué. Et quand j'ai ouvert pour voir l'aménagement intérieur, les larmes ont coulé. C'est bête je sais, mais je ne sais pas pourquoi l'émotion fut immense. C'est un peu comme la réalisation de quelque chose, c'est un peu comme mettre un berceau dans la chambre de l'enfant que l'on porte. Ce n'est plus vraiment un simple projet, c'est déjà du concret.

    Un dessous d'escalier ce n'est pas grand et pourtant, une fois aménagée, c'est mignon comme tout. Alors oui, j'en ai eu les larmes aux yeux de bonheur d'avenir.

     

    Sur l'instant je n'ai été qu'émoi mais maintenant quand j'y repense, je suis heureuse de ce que j'ai ressenti. Mon corps m'a prouvée qu'en dépit de mon frein mental, j'ai envie de recevoir quatre plumées. Si je n'en voulais pas au plus profond de moi, j'aurais eu une réaction de recul, de rejet alors que là ... Oui c'est comme si le berceau du bébé était dans la chambre vide.

     

    Vézane - Eschéa - Shiroishi - Youpi un jour seront là.

    Adieu ma vigne.

     

     

    Samuel n'a pas voulu que les pondeuses et les oies vivent ensemble. Les oies vivront en bas. Les poules au premier. Elles ont un escalier. Leur porte est petite pour que les oies n'entrent pas. Il est persuadé que les oies peuvent déranger les poules en train de pondre. Je dois bien l'avouer, je n'y avais pas réfléchi. Il a peut-être raison. Comme l'a dit Solange : "On n'est jamais trop prudent".

     

    C'est vraiment superbement bien conçu. Pas très grand, mais adorable.

    Je ne peux plus reculer, oies et poules doivent venir.

     

    Solange a proclamé que l'une des oies allait se nommer Gédéon ou Gédéone. Personne ne lui avait résumé le discours hallucinant qui avait eu lieu pour les nommer. Aussi elle fut surprise quand un NON commun est monté au ciel. Les prénoms étaient déjà choisi, mais personne n'arrivait à s'en souvenir. J'avais beau leur affirmer que nous nous étions arrêté sur Vézane et Eschéa pour les poules, personne ne voulait me croire. Nous sommes entrés dans la maison en parlant tous ensemble. Samuel a retrouvé Shiroishi en chemin. Il faut dire que c'est de son cru. Mais il affirmait que c'était le nom de l'une des poules, alors que c'est l'oie. Heureusement que la porte du frigo détient la vérité, qu'elle a pu leur prouver que je suis la seule à avoir une bonne mémoire. Preuve encore s'il en faut que je tiens déjà un peu à mes plumées.

     

    Nous étions tous tellement concentrés sur le sujet, sur la porte du frigo et son post-it que nous n'avons pas entendu Zofia entrer.

     

     - Calmez-vous vous allez leur faire peur, nous a ordonné Zofia en refermant la baie vitrée derrière elle.

     

    Nous avons tous oublié le frigo pour nous retourner vers elle et découvrir  à ses pieds  une boite en carton avec des triangles d'aération découpés.

     

    Mes poules. Illico j'ai pensé et articulé "mes poules".

     

    Samuel et Lukasz venaient de monter le logement en urgence car Zofia arrivait avec les poules. Les oies ce n'était pas possible, elles sont dans le Périgord, ou plus exactement elles y seront un jour, car pour l'heure elles ne sont pas encore nées. Les poules ne devaient certes pas plus me venir par Zofia, puisque commandée à une amie militante anti cage comme moi. Je ne sais pas pourquoi mon instinct m'a fait sentir poules plus que oies. Il devait considérer les poules plus plausible que les oies.

     

    Mon coeur a bondi en ma poitrine dès que mes yeux se sont posés sur le carton au sol. Guénady est arrivé en même temps que moi devant lui. Zofia s'en était écartée, elle avait rejoint les autres qui me laissaient à ma découverte. Les poulettes ne bougeaient pas, n’émettaient aucun son. Comme elles devaient être stressées. J'avais mal pour elles.

     

    Il m'a été difficile d'ouvrir le carton, passant mon temps à repousser Guénady. J'avais peur qu'il leur fasse mal. J'avais peur qu'elles lui donnent un coup de bec. Déjà dans les yeux, j'avais des jeunes poules. Vézane la grise et Eschéa la rousse.

     

    Quelle surprise.

     

    Quelle émotion.

     

    Je me suis redressée, me suis retrouvée assise sur mes pieds comme si un poing venait de bondir de la boite, pour me mettre k-o. Guénady, lui, a sauté dans le carton.

     

    Deux mini chatons. Il a rejoint deux mini petites boules tricolores. Je n'y connais pas grand chose en chat mais Bénédicte m'a appris que les roux sont des garçons et les tricolores comme les écailles de tortues, des filles.  Guénady a rejoint deux chatonnes non deux poulettes. Il s'est couché dans le carton, et elles lui ont marché dessus. Adorable image. Divine vision.

     

    Je ne sais pas combien de temps tout cela a duré, je sais juste que j'ai repris conscience de la présence de tout le monde à cause du mot Arlequin. Ils formaient un cercle autour de nous quatre.  J'ai cru qu'ils recommençaient à me surnommer Arlequin, que l'un deux me posait une question, mais non, c'est le chaton qu'ils nommaient Arlequin. Tout le monde savait que Zofia me l'emmènerait aujourd'hui. Même Solange semblait de la confidence. Par contre personne ne s'attendait à ce qu'Arlequin arrivent avec sa soeur.

     

    Je suis incapable de dire à qui appartiennent les mains qui ont volé les bébés à Guénady. Je sais juste que Guénady s'est retrouvé seul au fond du carton, et qu'ils ont tous migrés au salon avec les deux mini merveilles.

     

    Il a bien fallu que je finisse par me relever.

     

    La maman des puces vit chez les patrons des parents de Lukasz. Elle a fait une nouvelle fois des bébés, et une nouvelle fois ceux-ci ont été proposé aux proches, amis et employés. Halka a dit à ses parents qu'un chat tricolore c'est un arlequin donc c'est un chat né pour moi. Voilà pourquoi ce matin Zofia a été le chercher dans le but de me l'apporter. Ce qu'elle n'avait pas prévu c'est qu'il y avait deux chatonnes tricolores.

     

    Il m'a fallu plus de cinq heures pour comprendre qu'elle m'avait emmené les deux pour que je fasse mon choix. Tout le monde l'avait compris à la première seconde, pas moi. Pour mon coeur, mes yeux, mes oreilles, Zofia avait pris les deux pour que je garde les deux. Comment peut-on choisir ? Ce sont des petites jumelles. On ne sépare pas des jumelles. Je ne suis pas Dieu, je ne peux pas pointer du doigt et dire "toi ton avenir sera, et toi le tien ne sera pas". Non ça je me refuse à le faire.

     

    Elles sont toutes mignonnes mes arlequins sur fond noir. Elles ont un visage qui semble avoir été peint par Pablo Picasso. Arlequin est un prénom pour matou non pour une belle demoiselle. Elles sont donc les demoiselles Pabla & Picassa ai-je prétendu. Personne n'a tiqué. Il faut une force de caractère comme celui de Halka pour oser me répondre que c'est moche. Personne ne m'a contredite. Ils ont juste voulu savoir qui est Pabla et qui est Picassa. Alors j'ai décidé que Pabla au prénom le plus court était celle au plastron blanc le plus petit.

     

     

    Il ne fut question de Halka qu'au moment où Zofia l'a évoqué pour dire que c'était son idée. Personne n'a demandé de ses nouvelles, personne n'a voulu savoir où elle était, quand elle déménagerait. A croire qu'elle n'a aucune importance pour personne.

     

    Moi j'y pense. Et j'y pense encore.

     

    Après le repas, les hommes sont allés poser les deux portails. Solange a voulu partir avec ses plats sales pour les laver seule chez elle. Zofia, Marie Pierre, Guénady et moi sommes restés à l'intérieur admirer, dorloter les petites boules de poils.

     

    Au moment de partir quand Zofia m'a demandé laquelle je gardais, laquelle elle reprenait, mon coeur s'est soulevé comme si on voulait me voler l'un de mes enfants. Jamais je n'avais encore senti ce côté lionne en moi. Il s'est éveillé en moins de temps qu'il faut pour le dire. C'est fou la vitesse de l'enracinement de l'amour.

     

    Quand tout le monde est reparti, Solange est réapparue. Elle voulait savoir laquelle j'avais choisi. Elle m'a trouvée à quatre pattes en train d'expliquer à Guénady que ses mini petites copines étaient très très petites, qu'il devait calmer ses ardeurs. Elle m'a prise en photo avec son téléphone.  Photo qu'elle m'a basculée en mail, photo que j'ai offerte à Bénédicte et Halka dès son départ.

     

    Je suis maman. J'ai des jumelles.

     

    C'est en voulant noter leur prénom sur le mail commun que j'ai réalisé que vraiment non ce n'était pas possible de les affubler de prénoms si médiocres. Alors j'ai conclu le mail sans fournir l'information. Je pensais que Bénédicte sauterait sur son téléphone dès lecture du mail. Je disposais de bien peu de temps pour les baptiser.

     

    Elles dormaient tels des anges. J'ai pris Guénady dans mes bras, et nous sommes sortis réfléchir à l'air libre. J'ai découvert alors le grillage posé en plus des portails. Lukasz et Samuel avaient tout fini. Le grillage était complétement posé. Je n'en suis pas revenue.

     

    Je m'attendais à ne pas trop aimé voir du grillage, certes peu haut,  séparant la pelouse de la terrasse. Mais non, ce n'est pas moche. Guénady non plus n'y voit rien à redire, il a sauté par dessus comme si il avait toujours été là. Je suis retournée voir le logement de mes poules. L'émotion était dépassé.

     

    Le téléphone demeurait silencieux tout autant que mon inspiration.

     

    J'ai mangé assise sur le tapis pour garder les yeux sur les Pépettes. Guénady semble énorme à leur côtés. C'était plus fort que moi, je ne parvenais ni à me taire ni à articuler à haute voix. Je lui murmurais combien il allait devoir être un grand oncle gentil, combien il allait lui falloir de la patience avec les deux poupées quand dans mon flot de mots sont venus les prénoms. Je les ai répétés et ce fut à mes oreilles comme une évidence. Aussi quand enfin Bénédicte a téléphoné j'ai pu sans hésiter lui dire que celle qui avait les deux petites mains blanches, la joue droite et le nez roux était Macha, et celle qui avait aussi la joue droite et le nez roux mais avec un trait de crayon blanc vertical entre le roux du nez et le noir du côté gauche était Chama. Le grand plastron blanc de Chama, sa taille rousse sur le dos, la différencie de Macha presque totalement noire. Il faut voir de très près Macha pour réaliser que son noir et moucheté de roux par endroit. En grandissant je pense qu'elle paraitra plus rousse qu'aujourd'hui. Chama a le ventre presque tout blanc. Les reconnaitre ne sera pas difficile.

     

    Je suis maman.

    Et donc j'ai déjà peur pour elles. Que vont-elles vivre sans moi demain ?

     

    J'ai fait 3 SMS à Halka suite à mon mail avec la photo de Solange puis celui avec les trois photos de Guénady en tonton parfait.

     

    Elle doit se rire de moi.

     

    Dans le 1 je la remercie de me les avoir envoyées pour m'aider à survivre après son départ et celui proche de Guénady.

    Dans le second je lui dis qu'il faut qu'elle revienne, que je ne m'en sortirais pas seule.

    Dans le dernier j'affirme qu'il serait cruel de séparer l'oncle de ses nièces, qu'elle faut absolument qu'elle revienne.

     

    Oui je veux que Halka revienne. 

     

    A la mort de Xavier 100% de ma joie de vivre s'est éteinte. Je suis restée comme un automate vide. Si automate vide que je n'avais même plus d'émotion pour réaliser que je ne ressentais plus rien. Il m'a fallu des années pour prendre conscience que  je vis sans joie. Je m'active mais il y a comme un mur infranchissable entre le monde et moi. Plus rien ne touche ma sensibilité. Je me croyais sans vie, morte tout autant que Xavier. Halka m'a fait réalisée que cette joie n'est pas morte, mais seulement paralysée en moi. Halka a plusieurs reprises est parvenue à la faire s'éveiller, s'exprimer. Sans elle je n'arriverais pas à la faire renaitre en totalité. Oui je veux qu'elle revienne.  J'ai besoin d'elle pour m'en sortir.

     

    Je n'ose pas lui envoyé un autre sms, le message est trop juste. Je l'ai écrit : SOS ne m'abandonne pas. Je me peux pas envoyé ça, alors j'efface et me blottie contre Guénady.

     

    J'ai besoin d'Halka pour renaitre à l'émotionnel.

    Mais elle ne reviendra pas.

    Elle m'a envoyé les chatonnes pour pouvoir reprendre Dydy sans se culpabiliser.

     

    Ma première soirée de maman commence dans une profonde tristesse.

     

     

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  • Commentaires

    1
    Dimanche 3 Avril 2016 à 13:15

    "il brûle" un peu moins violemment dans ce chapitre !  Je reconnais aussi la spécialiste des prénoms ...

    2
    Dimanche 3 Avril 2016 à 13:51

    Si un jour il t'en manque pour ton asso, n'hésite pas à puiser dans les romans d'ici. Je serais honorée de découvrir un vrai Guénady.

    Et comme tu dois le sentir "Il brûle" arrive à sa fin, aussi moi je suis déjà sur le nouveau "Tchig" où il y a aussi des 4 pattes "savamment" nommés.

      • Dimanche 3 Avril 2016 à 14:59

        Merci, oui ils sont sympa tes prénoms en plus. J'attends donc la fin de l'incendie. ...

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