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    Paris

    Le 18 juin 2016,

     

    Mon Adoré compliqué,

     

    Dans quelques heures je vais repartir en laissant Chine et Xian avec Boudha et Banzaï au paradis. J'avais un peu peur qu'ils s'agressent, j'ai surtout eu peur de trouver Boudha ou Banzaï mort. Mon imaginaire a encore une fois créée des scénarios bien plus moche que ce que la vie ne veut. Chine est vraiment heureuse de son nouveau chez elle. Elle devait commencer à se sentir à l'étroit à l'agence. Chine est une géante.

     

    Je me suis menti tout le week-end. Je me suis occupée, j'ai même chanté pour me donner l'illusion que ton absence ne me touche pas, mais en vérité je n'ai fait que t'attendre.

     

    Je n'ai rien touché à l'agencement de l'appartement. C'est chez toi, je respecte ta logique, tes choix, mais comme c'est aussi chez moi, j'ai ajouté du moi partout. Je n'ai rien fait de mal, j'ai juste offert à mes plantes le même bonheur qu'à mes poissons. Sur la route (pas de BlaBlaCar possible donc) je me suis arrêtée  dans un magasin vert pour acheter des supers grands pots et beaucoup de terreau. Dans la voiture en plus des deux poissons j'avais toutes les plantes qui vivent sur ma table , ainsi que les trois qui étaient posés au sol et qui, pauvres d'elles, courbaient la tête à cause de la mansarde.

    Dans le salon , dans leur nouveau pot, mon Dracaena et mon ficus vont enfin pouvoir exprimer toute leur splendeur. J'ai décomposé le sansevieria pour en faire une ligne que j'ai mise devant la fenêtre de la salle à manger. (Que je n'aime pas cette pièce).

     

    Toutes les petites plantes de ma table, je les ai bouturées. Les boutures sont dans les "vieux "pots et m'attendent dans la voiture pour redescendre en Bretagne avec moi. Les mères dans de nouveaux pots colonisent l'appartement.

    Je ne me suis pas permise de t'en imposer sur ton territoire privé, mais si tu en veux, prend celles qui te plaisent.

     

    J'ai réalisé un rêve impossible : Avoir un caoutchouc. Chez moi il manque trop de hauteur de plafond pour lui. A Paris, c'est le paradis. Je l'ai pris petit. Je le veux comme le totem de notre amour. Il va devenir géant parce que nous allons nous aimer jusqu'après la Mort à plus de 90 ans.

     

    Il n'y a que le Cycas qui est resté en Bretagne, parce que tu l'as touché et j'aime le regarder en te revoyant les doigts dessus. Le changer de place serait te perdre un peu.

     

    Je me doute bien que tu n'es que très peu intéressé par ce texte qui peut se  résumer d'un soupir. Cole c'est si dur de vivre là où tu n'es pas. Je t'attends. Toutes les cellules de mon corps t'attendent. Celles de mes yeux, de mes doigts, de mes poumons, absolument toutes.

     

    Si seulement je pouvais t'embrasser !!!

    Mickaelle.

     

    Ps : je n'enverrai pas la facture aux Welch, ils n'ont pas à connaitre ma vie.

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 3 Novembre 2016 à 18:46

    Ils sont en phase stagnante nos amis, du mal à suivre Cole

    (Toujours l'horreur, pas d'Internet jusqu'à Dimanche et 20 minutes pour afficher un mail et autant pour afficher un article, quand ça marche !)

    Youpi

    2
    Jeudi 3 Novembre 2016 à 21:46

    C'est ton ordi ou le réseau ?

      • Vendredi 4 Novembre 2016 à 07:03

        je suis au sommet des montagnes du 66. Et je capte par la 3g qui n'en est pas quelques minutes par jour, grrr

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