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31 - Mes lectures.
J'en avais entendu parler,
mais il ne m'avait pas inspiré,
aussi je ne l'avais pas lu.
Et puis la vie me l'a mis sous le nez
et j'ai dit "pourquoi pas".
Maintenant je dis "merci la vie"
et j'ajoute " lisez le".
Page 259 :
"La Bible est une oeuvre humaine, qui a été écrite par une
foule de personnes différentes, à des périodes diverses,
souvent obscurantistes. "
Page 258 :
"C'est l'ignorance qui nous aveugle et nous égare
Ouvrez les yeux, O misérables mortels !"
Léonardo Da Vinci.
Je ne suis pas une de ceux qui voient des complots
partout, mais je suis assez lucide pour savoir qu'il
n'y a pour vérité que les FAITS et que l'on vit dans
un monde d'individus qui n'utilisent pas leur cerveau.
Prenons l'exemple de la langue bretonne.
La vie de Jésus remonte à 2000 ans.
C'est donc bien difficile de savoir ce qu'il a vécu réellement,
mais la langue bretonne, c'est maintenant.
Des gens se battent pour sauvegarder la langue bretonne
car c'est le patrimoine.
Alors on ouvre des écoles et des mômes apprennent
à lire et écrire en breton.
Sauf que voilà : la langue bretonne est née grâce aux SS
oui oui
les SS allemands.
C'est cela le patrimoine de l'ouest de la France !!!
Elle est belle la culture bretonne.
Elle a pour fondement le pire du pire allemand.
Je résume.
5 jeunes de la région rennaise (= Bretagne non bretonnante)
voient dans l'arrivée des allemands en Bretagne
l'occasion de réaliser leur projet :
Sortir la Bretagne de la France.
Aussi ils s'allient aux SS
pour dégommer le pouvoir en place
. Pour monter un dossier solide aux yeux des allemands
il faut que le pays Bretagne ait sa langue
aussi ils recrutent des personnes
qui parlent le breton pour élaborer à la va-vite
un dictionnaire, une grammaire
bref une langue bretonne.
Le problème est qu'il n'existe aucune langue bretonne
il n'y a que des patois. Le patois de Guingamp
n'est pas celui de Morlaix et n'a rien à voir avec celui
de Guimper. En 1900 un brestois qui allaient à
Landerneau n'était pas compris.
Aller faire une langue bretonne avec ça !
Et bien c'est ce qu'ils ont fait.
Aujourd'hui les gens de la génération de la mémé
d'Eichane ne comprenne pas la langue bretonne
diffusée à la radio car c'est une langue agglomérat
qui n'est comprise que par la nouvelle génération
qui l'a appris à l'école.
Et personne ne râle que la gamine de dix ans
parle un breton que sa grand-mère bretonnante
ne comprend pas.
Dans les années 1980 (sauf erreur)
toutes les communes ont du mettre
les panneaux de signalisation dans les deux langues.
Là il y a eu des rebellions.
Et bien oui car les gens d'un "pays" savaient les noms
patois des villages alentour et ne comprenaient pas
pourquoi ils étaient changés.
Ils l'étaient car le petit groupe de bretonnant
ayant travailler à l'élaboration d'une langue officielle
dans le but de la sortie de la France, la Bretagne
à la fin de la guerre 1939 - 1945
ne connaissaient pas le patois de là-bas.
Le passé est un présent d'avant
comme le présent est un passé futur.
Si l'homme est capable d'avaler des couleuvres
sans état d'âmes aujourd'hui
alors qu'il a des outils de communications
et d'information à sa disposition,
par de doute que l'histoire de l'humanité n'est qu'une
addition de faits revus et corrigés.
Ce livre est à lire pour au moins réveiller les endormis
que nous sommes.
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Commentaires
Je l'avais lu et apprécié. Un bon roman, bien fait et bien écrit, à prendre comme un roman mais n'est ce pas le but aussi ?
Les langues locales (ici l'occitan) sont souvent un mixage des patois locaux. Je comprends assez bien le patois de Toulouse mais il y a des différences tout de même avec le patois de mon village du 66 (mes grands parents paternels ne parlaient pratiquement que le patois)
Les langues se fabriquent avec un mélange de dialectes.
J'avoue ne pas connaitre les arcanes de la "langue" bretonne. Je savais qu'il y avait des trucs un peu troubles en effet mais pas les détails.
Ce que j'apprécie dans un patois local (variante occitane ici donc), c'est souvent le charme des histoires racontées par des anciens, ce charme vient souvent du dialecte, la traduction française ne donne pas la même saveur.