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Un chasseur de plus de 90 ans
qui avait tué un enfant
a été condamné à 1200€ d'amende
et 3 mois de prison avec sursis.
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La pêche représente notre dernière
activité de prélèvement d'une
ressource sauvage à grande échelle. On
pêche entre 80 et 100 millions de
tonnes de poissons dans le monde
chaque année. Un calcul du nombre
de poissons que représente ce tonnage
mondial (en faisant l'hypothèse
qu'un poisson moyen pêché fait 200g)
conduit à estimer qu'il y a environ
500 milliards d'individus marins
qui sont tués par la pêche chaque
année. Ces poissons meurent le plus
souvent d'asphyxie sur le pont d'un
bateau, dans un filet ou encore au bout
d'une ligne. Dans les filets, les poissons
meurent étouffés, écrasés. Lorsqu'on
les remonte des profondeurs,
les frottements des filets mettent
leurs flancs à vif, la décompression
fait gonfler et parfois exploser leur
vessie natatoire, ce qui pousse les
yeux hors des orbites ou l’œsophage
et l'estomac par la bouche. S'ils ont
été rapidement ramenés sur le bateau
sans avoir eu le temps de mourir,
alors il seront éviscérés vivant pour
être congelés, la plupart du temps. La
différence notable avec la chasse est
que la pêche est aveugle et prélève
souvent des espèces qui ne sont pas
ciblées, ni commercialisables. En
effet, lorsqu'un pêcheur jette sa ligne
à l'eau, il ne sait pas, malgré toute
son expérience, si c'est un congre, un
merlu ou bien encore un requin qui va
mordre à l'hameçon. Même s'il cible
une espèce précise avec son engin
de pêche, ses méthodes de capture
ne sont jamais vraiment sélectives. Il
en va ainsi des palangres de plusieurs
dizaines ou centaines de kilomètres
de long avec des million d'hameçons
qui attraperont les poissons, raies,
requins, tortues attirés par les appâts. Il
en va de même pour les chaluts, filets
raclant le fond des océans, qui pour
ramener des lottes et des merlus
capturent en même temps une grande
diversité d'animaux et de végétaux
qui se trouvent au fond des océans,
des coraux, des mollusques, des
algues, des annélides, des polychètes,
des bivalves, des tortues marines, des
méduses, des oligochètes, des crabes,
des poissons... Tous ces animaux
morts sont alors rejetés par-dessus
bord et vont aller sédimenter sur le
fond des océans sans contribuer
réellement au fonctionnement de
l'écosystème. Les estimations des Nations
unies font état de 10 à 35 millions de
tonnes d'animaux rejetés. Ce
phénomène des prises accessoires est
amplifié par le fait que l'homme ne
consomme qu'un nombre très limité
d'espèces de poissons. En ce qui
concerne les pêcheries pélagiques,
on estime que 186 espèces sont
capturées mais que 7 d'entre elles
représentent la moitié des prises
mondiales. En mer du Nord,
les rejets étaient, jusqu'à une période
récente, énormes : 576 000 tonnes
de poissons étaient annuellement
rejetées par les pêcheurs, ce qui
représentait environ 3% de la biomasse
totale de l'ichthyofaune et 22% des
quantités de poissons débarquées. A
tous ces poisson rejetés, il faut
encore ajouter 150 000 tonnes d'invertébrés
benthiques, et 63 000 tonnes de déchets de
captures éviscérées à bord des navires.
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Des scientifiques passent leurs journées à mettre des animaux dans des situations qu'ils ne rencontreraient jamais si ils vivaient en dehors des laboratoires de recherche, afin de ne plus pouvoir nier leur intelligence.
Hier ou avant hier 6 animaux humains totalement libres d'eux se sont retrouver dans une situation particulière.
Question : L'homo sapiens est-il un animal intelligent au regard du comportement de ces 6 sujets ?
Voilà la scène :
6 individus armés entrent dans un magasin et annoncent qu'ils veullent la caisse. Le vendeur leur fait remarquer qu'il est 15h. A une heure aussi tôt, la caisse est nettement moins pleine qu'en fin de journée. Il les invite à revenir à 18h30, là au moins, il y aura de l'argent à voler.
Les 6 individus jugent l'argument intéressant et décident de partir les mains vides afin qu'elles soient plus pleines ultérieurement.
A 17H30 ils reviennent donc, et brandissent leurs armes en exigeant la caisse.
Le vendeur qui a prévenu la police et qui l'attend pour 18H30, leur signale qu'il n'est pas 18H30. Il les invitent à s'acheter une monte. 17H30 n'est pas 18H30. Les 6 hommes s'excusent et repartent.
A 18H30 ils reviennent pour leur cambriolage. Ils n'auront pas un sous mais une invitation à dormir au commissariat.
Question : Peut-on qualifier l'animal humain intelligent au regard de ces faits ?
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Les études menées sur le lien entre cruauté
à l'égard des animaux et violence familiale
montrent que les mauvais traitements vis-à-vis
des animaux sont très répondus dans les familles
sujettes à la violence conjugale. L'examen de la
façon dont ces enfants vivent leur exposition à
ces actes de cruauté et sont impliqués dans ces
incidents violents à l'endroit des animaux peut
aider à nous faire mieux comprendre les racines
communes aux violences commises sur les
humains et sur les animaux non humains.
Les enfants qui sont exposés aux mauvais
traitements infligés à des animaux ont plus
de chance de faire preuve de cruauté à leur
égard et de violence envers des personnes
à l'âge adulte.
Shelby Elaine McDonald
Professeur USA
Pour les manchots, les sites d'accouplement
ne sont pas interchangeables.
Cette fidélité est apparue dans toute sa force vers
la fin des années 1980, lorque le propriétaire
d'une maison située sur la baie a fait construire
une digue au bout de son jardin. A leur retour, les
manchots pygmées qui nichaient sous sa maison
ont constaté que l'accès à leurs terriers leur était
bloqué. Ils n'ont pas renoncé pour autant ! Même
si un terrier n'a pas encore été utilisé une année,
un manchot pygmée sait où il s'est accouplé la
dernière fois et, dans la plupart des cas, il tente
d'y revenir. Une fois la digue bâtie, les habitants
de l'endroit ont raconté que les manchots se
sont posés plus loin sur le rivage, ont trouvé une
petite plage, ont gravi une volée de marches - ce
qui n'est pas une mince affaire pour eux - pour
gagner la rue, puis ont redescendu des marches
afin d'arriver sous la maison dont ils avaient été
évincés si inélégamment.
Thom van Dooren
Maître de conférences Australie
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Le sommeil est un état naturel, spontané qui fait parti
de nos fonctions biologiques, donc il est obligatoire.
Tous les animaux dorment.
Chaque espèce présente des stratégies, des modes de sommeil
qui leur sont propres. Les différences sont bien plus liés à leurs
conditions de vie qu'à leur espèce.
Par exemple les éléphants ne dorment que 2 heures par jour.
Le sommeil joue beaucoup dans l'intégration de l'information,
dans la faculté de compréhension.
La mémoire de l'éléphant et pourtant il ne dort que 2h/jr.
Les dauphins ne dorment que d'un seul œil.
Un cerveau c'est deux hémisphères.
Les dauphins dorment une fois d'un hémisphère, la fois suivante
du second. Ils alternent. Du coup ils dorment avec un oeil fermé
et un ouvert. Ce sont des mammifères donc ils ne savent que
respirer l'oxygène de l'air. Ils doivent nager, remonter à la surface
très régulièrement. Ils leur seraient donc impossible de se poser
au fond de l'eau pour dormir 3 heures.
De plus ils doivent lutter contre les courants, repérer les
prédateurs potentiels, donc ils doivent demeurer 24H/24
réveiller. Voilà pourquoi ils ont un cerveau qui sait se diviser.
Un cerveau qui dort est un cerveau qui réduit son activité.
Les fourmis, les abeilles, oui elles aussi dorment.
Tout le monde dort.
Les koalas dorment 22 heures par jour.
Les chats dorment 16 heures par jour.
Un bébé humain a besoin aussi de 16 heures de sommeil
par jour.
Un chien dort 12 - 13 heures par jour.
Ce sont des adaptations qui proviennent des modes de vie ancestrales.
Le chat descendent des chats sauvages qui étaient des
prédateurs. Les prédateurs n'ont pas besoin d'être éveillés
tout le temps. Ils ont besoin d'être éveillés pour la chasse.
Ensuite ils se reposent.
Le cheval et la girafe dorment debout.
Un cheval dort 2 voir 3 ou 4 heures pas plus.
Idem pour la girafe.
Ils peuvent se coucher mais ils peuvent dormir debout
c'est-à-dire qu'ils savent atteindre ce que l'on nomme
le sommeil paradoxal, en demeurant debout.
Les ongulés ont la capacité de bloquer la rotule de leur genoux
pour ne pas tomber durant leur sommeil. Ils deviennent pareil à
des tabourets avec leur 4 pieds bien stables et fixes.
Ils n'ont plus d'effort à faire pour demeurer figées sur place.
Dormir ne veut pas dire s'allonger et rêver.
Dormir c'est permettre au cerveau d'atteindre l'état d'inactivité
nécessaire pour se régénérer.
On peut avoir des phases très très rapide de sommeil,
style 1 à 2 minutes.
ça c'est un sommeil.
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