• 170 - Partie 1 - Jour 9. (2)

    De retour à la table, ils ne savaient plus trop quoi faire, à croire que les reproches de Marie José et Antoinette flottaient encore dans l'air.

     

    Arno s'empara de la photo mise en valeur dans un cadre  noir lisse et terne.

     

    - Quel âge tu penses qu'il a sur la photo ? 10 ? Moins ?

     

    Philippine regarda par dessus son épaule. Observer le visage aux joues bien rondes, au regard qui ne lâchait pas l'objectif ne lui inspirait aucun chiffre. Elle remarquait surtout le col de la chemise à carreaux bleus, noirs  et blancs, une chemise d'adulte dix fois trop grande pour le môme.

     

    - On s'en fout de savoir qu'il en est dix ou douze même huit ou six. Ce qu'il faudrait savoir c'est quand elle a été prise. Et même ça on s'en fou.

    - Alors tu es comme elles, tu veux tout laisser tomber, maintenant.

     

    Quand Arno était arrivé comme convenu à 9h30, il avait découvert une femme tout aussi motivée que lui. Ils devaient enquêter pour retrouver Elvira quitte à agir avec impudeur et irrespect. La fin justifiait les moyens. Ils préféraient entendre Elvira les insulter à son retour, à ne jamais la revoir. 

     

    Entre café et viennoiserie, ils s'étaient échangés les informations qu'ils détenaient. Un amoureux qui avait inspiré à Elvira le renouvellement de sa collection de sous-vêtements et une volonté d'apprendre le suédois. Enfin était-ce lié ? Parfois la vie fait prendre deux grands virages rapprochés, style un changement de logement et un nouvel emploi, sans que l'un soit forcément cause ou conséquence de l'autre. Il y avait aussi les retraits bancaires répétitifs qui avaient démarré voilà treize années. C'était peu mais, optimistes, ils étaient heureux d'avoir un point de départ.

     

    Benoit avait bien prévenu son ex femme, pour qu'une enquête soit ouverte il fallait des éléments. Un adulte n'est pas un être mineur, soit une personne sous la protection d'une seconde. L'homme est libre. Si un jour sa vie le lasse, il a le droit de tout quitter sans prévenir personne. Que les gens qui restent ne le comprennent pas, ne l'acceptent pas, voir s'en plaignent, cela ne justifiait pas que les forces de l'ordre l'obligent à reprendre sa place dans la société. Une personne qui part sans saluer voisins, collègues, familles, amis, n'est pas obligatoirement une personne kidnappée, c'est le plus souvent quelqu'un qui est émotionnellement sans attache.

     

    Les télévisions exposent sans fin une vision apocalyptique de la vie sur Terre : guerres - attentats - serial killer - mais le quotidien des gens ne se résument jamais aux titres des journaux. Ils songent à la sortie aux bowling ou au cinéma du week-end passé ou futur, au menu du prochain repas, au mal de dos ou aux jambes qu'ils ont depuis plusieurs jours, voir plusieurs années, à la réflexion que leur a faite un collègue ou une soeur toujours là pour casser le moral, aux derniers poireaux à retirer du jardin ou au papier peint qu'il faudrait changer dans la chambre d'enfant... L'homme avait bien plus de chance de tomber de son escabeau en voulant changer une ampoule chez lui que d'être torturer à mort sur quatre jours par un adepte de rituels sanguinolents, de s'endormir au volant de sa voiture et donc de créer un accident que d'être recruter par une secte.

     

    Il y avait aussi l'amnésie générale qui survient en une fraction de seconde, mais même si la personne en est perturbée, jamais elle ne cherche à se cacher alors. Aucun amnésique soudain ne reste invisible neuf jours.

     

    Benoit n'avait pas exposé son courant de pensées à Philippine. Étant trop butée, elle n'aurait pas voulu entendre que soit Elvira se cachait en France chez quelqu'un, soit elle avait passé la frontière, qu'il ne s'était rien passé d'exceptionnel le 6 septembre, que c'était juste l'aboutissement du projet vieux de treize ans qui avait commencé. Donner à méditer à Philippine cette double hypothèse n'aurait servi qu'à la rendre encore plus en colère contre lui. Il aurait eu le droit à coup sûr à une phrase qui se résume par : les hommes ne comprennent jamais rien les femmes. Elle la lui avait déjà servit au téléphone quand elle l'avait contacté pour la disparition de Elvira, inutile de chercher à l'entendre deux fois.

     

    Elvira était née d'une mère morte très jeune de maladie, d'un père qui s'était emmuré dans un restaurant pour ne pas finir au fond d'une bouteille. Elle avait grandi entre représentation d'elle-même et profonde solitude. Un jour elle était tombée amoureuse, elle avait alors peut-être rêvé à un double avenir qui ne fut pas.  Elle s'était découverte une passion des langues, y avait consacré du temps comme d'autres consacrent tous leurs loisirs à leur vélo ou à leur bout de jardin. Et puis il y eu le mercredi six septembre deux mille dix sept. La vie de Elvira avait pris un grand virage. Aucun virage ne justifie le déplacement de la police. Sauf si il y avait accident, décès. Elvira n'avait pas perdu une goutte de sang et elle devait respirer là où ses affaires n'étaient pas. Sûr sa propre volonté. En déplaisent aux égoïstes, tous ces gens qui jugent normal qu'elle fasse ce qu'ils attendent d'elle. Le rapport du lieutenant Benoit Razomin aurait tenu en ces quelques lignes, si il en avait fait un. Mais il n'y avait pas d'affaire Elvira Malacorne, aussi aucun mot ne fut écrit.

     

    Arno et Philippine savaient tous ça. Mais il y avait un mais. Pour eux il était tout simplement impossible que leur amie ait fait le choix de quitter sa vie. Et ce surtout sans les en avoir prévenus. Pourquoi aussi partir sans emporter au moins sa carte bancaire, ses papiers et quelques vêtements ? Pour eux il lui était arrivé quelque chose. Quelque chose de vraiment grave. Ils jugeaient qu'il était de leur devoir de l'aider à revenir dans sa vie d'avant.

     

    Par respect d'intimité, ils décidèrent que Philippine retournerait à l'étage, tandis que Arno se chargerait de la cuisine et du salon. Antoinette et Marie José devaient les rejoindre vers quatorze heures, ils disposaient d'assez de temps pour une inspection minutieuse.

     

    A douze cinquante et une, ils refermèrent à clés derrière eux et ils redescendirent chez Philippine manger avec Helmut qui comme eux avait inspecté l'appartement de sa voisine. L'espace perdait de sa puissance, bientôt toutes les odeurs se seraient évaporées.

     

    Antoinette que Arno n'avait pas vu depuis la reprise  du restaurant par Bernard sonna avec près d'une demie heure d'avance. Il la trouvait changée. Elle lui semblait plus heureuse, plus aérienne, son regard offrait une lumière nouvelle. Elle était arrivée les bras chargés d'une énorme pâtisserie bleue à trois niveaux portant en son sommet une  petite sirène  assise dans des algues vertes et des coraux roses. Elle n'y était pas seule. Un crabe rouge et un poisson jaune à peine plus gros que le crabe lui tenait compagnie. Une parfaite horreur, selon Philippine qui ne put retenir un fou rire mémorable. Arno qui se gardait sage jusqu'alors, la suivit, bien heureux de pouvoir se lâcher à son tour.

     

    Antoinette y avait passé sa journée d'hier. Le soir il était prévu que sa fille lui rendre une visite rapide, elle voulait  lui offrir le gâteau pour en faire la surprise  à ses enfants. Sa fille le refusa. La petite sirène c'était totalement dépassé, seule la reine des neiges comptaient en cette fin d'année deux mille dix sept, selon elle et un gâteau c'était trop de sucre, trop de cochonnerie pour des enfants en pleine croissance. C'était un gâteau pour douze bons mangeurs, pour une classe entière de jeunes enfants, il était bien trop important pour Antoinette et son mari,  mari qui d'ailleurs n'en avait pas plus vouloir. Sirène ou reine, pour lui c'était sans importance, il y avait juste qu'il ne voulait pas mordre dans un gâteau aussi bleu que la salopette du garagiste, enfin quand elle était neuve. Il n'en voulait pas. Et pour ce qui était de la décoration en  pâte d'amande, non merci aussi. C'était toujours pareil avec lui, il ne se nourrissait que de plats salés. Antoinette l'avait donc emmené à Arno pour ses jumelles. Il la remercia. Lui, quand c'était gratuit, tout lui allait. Il se dit que les gamines feraient forte impression en arrivant le lendemain à l'école avec une  surprise aussi colorée que sucrée.

     

    Mais Philippine mit son "oh là", à comprendre son "Droit de douane". Elle le trouvait trop dingue pour le laisser passer sans y goûter. Elle récupéra donc dans l'un de ses tiroirs, le troisième qu'elle ouvrit, un immense couteau. Objectif : séparer le socle du premier et second étages. L'opération s'avéra délicate, il y eut des secousses sismiques mais la sirène demeura assise sur son rocher couverts d'algues. Marie José arriva juste au moment de la dégustation du gâteau sans chapeau.

     

    Entre café et gâteau aussi fade que sa décoration était luxuriante, un point fut fait sur la situation.  Arno, le seul homme de l'assemblée prit la parole.

     

    Il commença par ce qu'il tenait d'Elvira, à savoir que celle-ci  apprenait le suédois. Elle le lui avait dit voilà plusieurs semaines et pour preuve qu'elle n'avait pas menti, il leur présenta deux romans en format poche, jusqu'alors posés en bout de table avec d'autres objets assurément aussi descendus de chez Elvira. Il précisa que l'un  avait été trouvé sur le rebord de la fenêtre au dessus de la tête de lit, alors que l'autre, était posé au sommet d'une pile de magasins de décoration rangée à même le sol sous un meuble appuyé au mur du salon. Pour leur faire comprendre comme il avait été consciencieux, il précisa, qu'à son sens, Elvira devait être y abonnée puisque la pile contenait trente trois numéros, qui ne suivaient tous, à comprendre qu'il n'en manquait aucun. Il s'agissait du bimensuel Maison créative.

     

    Deux couvertures avec une photo en noir et blanc. Un homme de profil, canne et chapeau claque en main pour le plus épais. Une rose aux pétales perlés d'eau pour le second. tous deux possédaient un marque page. Le nom de l'auteur unique ne posait pas de problème, tous pouvait le lire : Hjalmar Söderberg. Pour ce qui était des titres, personne ne s'y risqua.

     

    Antoinette saisit le volume dont la lecture était arrivée au deux tiers, page 421, celui à la fleur. Elle le feuilleta  comme pour bien s'assurer qu'il était illisible. Elle s'arrêta sur le marque page aussi. Il s'agissait d'une banale enveloppe longue avec fenêtre qui avait servi. Elle avait été ouverte sur le côté droit et juste un peu sur le dessus comme pour en agrandir l'ouverture. Cela lui paru étrange. Toujours elle ouvrait ses enveloppes en séparant les deux parties collées. Pourquoi  Elvira n'en faisait pas autant ? Antoinette vit là une preuve que Elvira lui échappait un peu plus alors que Arno, qui avait noté le même détail, avait préféré croire que ce n'était pas elle qui en avait fait l'ouverture. Si l'un ou l'autre s'était exprimé à haute voix, Philippine qui avait vu sa voisine plus d'une fois ouvrir son courrier, aurait su les informer. 

     

    L'enveloppe ne portait aucun logo, il y avait juste l'encre du distributeur : éco'pli 11.05.17 LA POSTE CI2340 78 SCCE-B. Antoinette tendit l'ouvrage à Marie José qui n'accorda pas de valeur à sa proposition, trop absorbée par la présence de Helmut qui réfléchissait à réparer une injustice. Tous avait eu droit à une part du gâteau socle, sauf lui. Antoinette le déposa donc au centre de la table pour récupérer le second livre. Elle fut moins rapide que Arno. Déjà sous le soulever, il tournait la couverture pour présenter à tous ce qu'il lut à haute voix bien que tourné dans le mauvais sens. Ils en avaient tant et tant parlé avec Philippine qu'il connaissait le numéro par cœur.

     

     06 41 04 02 11 Linus

     

    - Nous avons vérifié sur internet,  linus peut être un prénom. En tout ça en suédois cela ne veut rien dire de plus qu'en français, intervint Philippine debout appuyée au rebord de son évier, son assiette dans une main et sa fourchette dans l'autre.

    - On pense que c'est l'amoureux de Elvira, reprit Arno. Son prénom et son numéro de téléphone. On a appelé.

     

    Helmut que tout le monde avait oublié, même Marie José qui avait tressailli à l'annonce qu'un homme puisse exister dans la vie de la fille de Igor,  venait de sauver la sirène du crabe. Il partit sans courir lui offrir son estomac en dernière demeure, à l'étage. Avant son arrivé au pied de l'escalier, toutes les voix s'enflammèrent ensemble. Il déguerpit aussi vite qu'il le put se cachait dans la mezzanine. Il se trompait. Personne n'avait découvert son intérêt pour la belle d'amande, c'était l'annonce que Philippine et Arno se soient permis d'entrer dans la vie privée de Elvira qui venait de déchaîner ces dames.

     

    Marie José ne pouvait concevoir que sa dite protégée puisque avoir un amoureux sans qu'elle en soit avisée. C'était impossible qu'elle  lui ait caché une chose si essentielle. Philippine lui affirma que pourtant. Non pas pourtant. Il n'y avait pas de pourtant, Philippine inventait, prenait une corde pour un serpent, un représentant pour un amant.

     

    Le ton monta.

     

    Philippine savait bien. Marie José savait encore mieux. Philippine avait vu. Marie José accusait sa grande imagination.

     

    Antoinette à la voix particulièrement aiguë, se surajouta sans les déconcentrer. Pour elle l'absolu catastrophe était qu'ils aient contacté ce Linus. Il fallait donner le numéro de téléphone à la police, il fallait vraiment être totalement inconscient pour l'avoir prévenu qu'ils cherchaient Elvira.

     

    Arno, pour calmer les trois femmes, éleva la voix, leur intima de se taire. Son désir d'autorité demeurant sans effet, il s'arma du cahier de compte. Il se leva, alla se poster entre Antoinette et Marie José, l'une debout, l'une encore assise, et du doigt leur présenta les sommes considérables qu'elle avait inverti dans de la nouvelle lingerie. Seule une femme amoureuse achetait de la lingerie. Philippine disait donc juste, et oui ils avaient composé le numéro de Linus mais ce fut le répondeur qui décrocha, ils n'avaient laissé aucun message. Ou était la faute ?

     

    Quelques lignes au dessus de l'index d'Arno, Antoinette découvrit le salaire de Elvira : 1512€57. Les petites culottes disparurent instantanément. Elle était furieuse au point de quitter la table. Comment Igor avait pu lui faire ça ! Elle l'avait relevé chaque fois qu'il était ivre, plus d'une fois, elle avait assuré tout, toute seule, et au bout de trente trois ans de boite elle ne touchait pas plus de 1304€21. 1304€21. Comment Elvira qui paradait dans la salle, qui ne se cassait pas le dos à porter des piles d'assiettes, qui ne récurait jamais les casseroles pouvait à son âge, toucher 1512€57 ?

     

    1512€57 ! Marie José en oublia l'amant. 1512€57. 1304€. Elle était payée bien moins que ça, elle.

     

    Arno résolut à apaiser les tensions, tourna les pages, leur fit constater que le salaire de Elvira avait augmenté de plus de cent euros suite au rachat. Antoinette sut donc que quand elle gagnait 1304€21, la fille du patron percevait 1390€40. L'argument qui devait lui faire retrouver son calme nourrit une furie comme du charbon une vieille locomotive. Antoinette maintenant crachait noir.

     

    Arno chercha dans le regard de Philippine un soutient. Médusée, elle s'était retirée du jeu, elle finissait sa part de gâteau. Il était seul sur ce coup là. Alors il ré-attaqua.

     

    Philippine faillit éclater de rire quand Marie José expulsa un énorme SALAUD qui assurément remontait des profondeurs. Elle venait d'apprendre que Arno, comme sa femme, et Yohann aussi avaient vu leur salaire augmenter à l'arrivée de Bernard alors que le sien avait baissé de plus de soixante euros. Quand elle en avait parlé à Elvira, celle-ci lui avait certifié que Bernard payait les gens comme il le faisait dans son ancien restaurant. Si les salaires de tout le monde avaient baissé, c'était que Igor était trop généreux avant. De tout le monde. Elle lui avait dit de tout le monde. Le Salaud adressé à Bernard ne muta pas en salope désignant Elvira mais même Helmut planqué à l'étage l'entendit au travers de sa colère.

     

    Philippine toujours à l'écart en arrière, laissa tomber son assiette. Pour des personnes travaillant dans la restauration, une assiette qui se brise, c'est grave. En effet, ils se turent tous en même temps, et regardèrent les morceaux de porcelaine au pied de Philippine.

     

    - Bon on s'en fout de tout ça. Vous vous tuerez un autre jour, on est là pour retrouver Elvira. Vous ne croyez pas ?

     

    Philippine obtient juste une réorientation de la violence.

     

    - Mais vous vous prenez pour qui ? Vous fouillez dans les affaires des gens, vous donnez des ordres, vous n'avez aucune valeur morale. Vous vous croyez mieux que nous ? Vous êtes qui, vous, pour nous parler ainsi ?

     

    Antoinette était de retour dans la guerre, elle avait juste changé de camp. La petite peste trop payée des instants passées était redevenue une pauvre enfant qu'il fallait respecter. Arno et Philippine qui s'étaient permis d'inspecter son appartement furent accusés de tous les mots.

     

    Sur la table gisait le sac à main de Elvira, son téléphone portable, son ordinateur, l'album de photographie datant de 2004, les romans, la photographie encadré d'un enfant noir. Pour les deux femmes tous ceci s'apparentait à du vol.

     

    Marie José s'était levée et le banc était tombé. Enfin le silence avait refait surface. Il n'y avait pas de seconde assiette à tuer.

     

    - Un thé, un café, des chocolats, un verre de vin, n'importe quoi ? Quelqu'un veut quelque chose ? demanda Philippine pour que cesse la diffusion du vide qui les isolaient les uns des autres, pour repartir sur de nouvelles bases. Marie José tu prends quoi ?

    - La porte.

    - Je te suis.

     

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  • Commentaires

    1
    Samedi 4 Novembre 2017 à 23:01
    erato:

    Une analyse très juste de la dérive d'une discussion quand son propre intérêt est en jeu. 

    A part Helmut qui a trouvé un échappatoire avec la sirène !

    Pour l'instant aucun indice !

    Belle soirée Sereine

    2
    Dimanche 5 Novembre 2017 à 12:11

    Oui en effet, bien vu sur les masques qui tombent souvent lors de rencontres entre personnes qui croient se connaître.

    Pas de piste mais une de tes bannières dans le bandeau de gauche (pour une belle cause) me m'intrigue un peu par rapport à des éléments évoqués précédemment.

     

      • Dimanche 5 Novembre 2017 à 17:34

        Je me suis dit que je l'avais mise trop tôt wink2, mais... On va dire que tu as fait comme Arno, tu as cherché des indices.

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